"Le corps est un des noms de l'âme, et non pas le plus indécent."
Marcel Arland
Lysanne? La décrire? Par où pourrait-on commencer? Par une vue d'ensemble cela me parait bien pas vous? Si hein? C'est ce que je me disais aussi. Ensuite nous ciblerons progressivement.
Lysanne est petite, elle atteint avec peine le mètre 54 mais cela ne la gêne pas outre mesure.
"Ce n'est pas moi qui suis petite, c'est les autres qui sont trop grand" a-t-elle pour habitude de dire lorsqu'on lui fait remarquer sa petite taille. Sa peau n'est ni trop blanche, ni trop bronzée, juste de la couleur qu'il faut, légèrement rosée. Elle possède en outre une silhouette menue mais sans une once de graisse.
"Que du muscle!!" vous dirait-elle car pour elle pas question de s'empâter. Sa silhouette lui plait telle qu'elle est et elle n'en changerait pour rien au monde. C'est peut-être de la coquetterie mais elle s'en fiche elle est comme elle est et elle ne changera pas.
Passons a son visage voulez vous? Elle a un joli visage en forme de cœur. Un petit nez retroussé donnant un air toujours malicieux a son visage. De petites lèvres roses nacrées pouvant créer a l'envie grand sourire radieux ou petite moue boudeuse. Deux grands yeux verts émeraude, véritables livres ouverts pour qui sait y lire. Le tout surmonté d'une chevelure couleur de soleil lui arrivant presque aux épaule qu'elle retient avec un bandeau souvent de couleur blanc avec une sorte de gros nœud sur le dessus ou en deux couettes sur le côtés lui donnant un air enfantin. Elle retient sa frange sur les côtés de son visage à l'aide de barrettes la plupart du temps noires.
Sa poitrine? BANDE DE PERVERS !?!?!?! Pour tout vous dire elle complexe dessus. Lysanne la trouve trop petite (85 B) et en a fait un sujet tabou à éviter a tout prix!!!
Lysanne aime s'habiller. Elle peut passer jusqu'à 2 heures le matin pour choisir sa tenue. Elle portera des vêtements simple mais classe qu'elle s'amusera à styliser avec des petits bijoux, le plus souvent en argent. Ses couleurs fétiches seront le jaune, l’orange, le rouge, le blanc quelque fois, le noir et le bleu aussi. Bien qu'elle préfère être en robe ou en jupe Lysanne ne rechignera jamais à porter des pantalons.
Yannick ? Vous parlez de ce petit blond toujours souriant? Il à des yeux magnifiques vous ne trouvez pas? D'un vert émeraude magnifique et scintillant comme des pierres précieuses. Comme son homologue féminin ils sont de vrais livres ouverts.
Pour un garçon il reste relativement petit, n'atteignant que difficilement le mètre 68 mais il n'en fait pas grand cas non plus, pour lui c'est la vie et il ne peut rien faire de plus....Il ne va quand même pas porter des talonnettes pour se monter de quelques centimètres il trouve ça Ri-Di-Cu-Le!
Il a l'habitude de prendre la vie comme elle vient et de voir toujours le verre a moitié plein plutôt qu'a moitié vide Toujours souriant il ne se prend jamais la tête et vit comme il l'entend....après tout il a les sous pour non alors pourquoi pas en profiter?
Il a pris pour habitude d'attacher ses cheveux en une queue de cheval laissant sa frange partir dans tous les sens sans pour autant cacher ses yeux.
Il n'en reste pas moins musclé et dangereux si on le provoque même s'il est du genre baba cool en règle général.
Comme son homologue féminin il aime s'habiller simplement mais avec classe et gout quand même.
"Ce qui est crée par l'esprit est plus vivant que la matière"
Charles Baudelaire
Lysanne est complexe. Tantôt vive et enjouée. Tantôt froide et hautaine; la petite a un caractère assez changeant et explosif il faut bien l'avouer.
Lorsque Lysanne est dans ses bons jours dirons nous, elle se trouve être une jeune fille douce et charmante, se révélant de bonne compagnie. Elle peut-être tour à tour drôle et gentille, jamais contre une sortie shopping. Elle est alors l'archétype même de la bonne copine, un eu gauche mais dont on apprécie la compagnie.
Mais numérotez vos abattis lorsque la demoiselle est dans ses mauvais jours car elle se révèle alors être un vrai petit démon. Elle devient froide et hautaine, cassante et désagréable avec son entourage. Elle rira de votre malheur et ne fera rien du tout pour vous aidez...ou alors ce sera pour le simple plaisir de vous enfoncez encore plus dans vos emmerdes.
Le sarcasme. Cela sera son arme et son bouclier lorsqu'elle se retrouvera dans une situation qu'elle ne contrôle pas ou qui lui échappe totalement. Tel un petit animal blessé, elle attaquera la première, toute griffe et crocs dehors pour se défendre.
Lysanne se révélera naïve
Non non pas comme Liechtenstein . Lysanne sait que le leitmotiv "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" n'est qu'une farce mais ca ne l'empêchera pas de se révéler extrêmement naïve dans le cadre "familial" dirons nous et seulement dans ce cadre. Pour elle sa famille ne lui voudra jamais de mal et s'ils lui en font ce n’était pas leurs fautes à eux.
Elle est peureuse aussi =, comme tout le monde mais elle essaie de soigner ça...Ce qu'elle déteste par dessus tout ce sont les disputes, surtout entre ses frères et sœurs. Lors d'une dispute soit elle partira se planquer dans un placard, emmitouflé dans un chandail appartenant à Belgique et une écharpe de Nether autour du cou, soit elle se mettra à pleurer....en silence en restant figer sur place.
Ah et puis....ne JAMAIS aborder le sujet de sa poitrine, elle est extrêmement susceptible la dessus. Son 85 B la complexe au plus haut point et est devenu un sujet sensible. Elle a deux réactions possibles lorsque l'on évoque sa petite poitrine : soit elle devient une véritable furie et alors gare aux couteaux
de la Suisse naturellement soit elle va déprimer a mort.
"Le roman est l'histoire du présent, tandis que l'histoire est le roman du passé."
Georges Duhamel
Mon histoire? Mais pourquoi vouloir savoir cela? À quoi cela servira-t-il? Je n'en sais rien mais s'il le faut alors je vais vous conter mon histoire.
Le premier souvenir qui se présente à ma mémoire fut la chaleur. Des bras me tenaient et j'étais au chaud dedans. Lorsque j'ouvris les yeux j'aperçus Celte. C'est lui qui le premier m'éduqua durant le premier siècle de ma vie. Mais il partit, chassé par Rome, qui me prit avec lui pour les six siècles suivants. Jusqu'au IIIème siècle après Jésus christ je fus sous domination romaine. Mais Rome aussi fut chassé, par un homme grand et blond. J'appris plus tard qu'il se nommait Germanie et que c'était désormais mon père. Il était accompagné d'un garçon aux étranges cheveux blancs qui me fascinaient et qui se nommait Prusse. Ce n'est que lorsque les historiens furent là que j'appris ce qui c'était passé....les Francs avaient chassé les Romains a partir du Vème siècle après Jésus Christ. J'étais alors âgée de neuf siècles même si je n'avais que l'apparence d'une petite fille de 2 ans.
Mon pays fut fondé en l'an de grâce 963, quand Sigefroy, qui était alors comte des Ardennes, acquit un vieux fort romain laissé a l'abandon et qui se nommait Castellum Lucilinburhuc et qui appartenait aux moines de l'abbaye Saint Maximin de Trèves. Je ne vous dis pas sa surprise quand les moines me présentèrent à lui, moi qui avais alors l'apparence d'une fragile petite fille blonde d'a peine 4 ans. Le château était construit sur une croissance rocheuse qui se nommait le Bock. Il fut progressivement agrandi et renforcé au fil du temps si bien qu'au XIXème siècle ce château devint l'une des plus puissantes forteresses d'Europe. On la surnommait la "Gibraltar du Nord" à cause de ses défenses remarquables et de son excellente situation géographique.
En 1139 mon pays, qui était alors encore un petit comté, est inféodé par l'empereur Lothaire III a Henri de Namur alors que j'aurais du aller avec le comte Henri de Grandpré qui était le plus proche parent de Conrad II, alors dernier représentant de la lignée des Comtes des Ardennes et qui, malheureusement, mourut sans descendance.
A la mort de son père en 1139, Henri IV devint à son tour comte de Namur, en 1153 il hérite également des comtés de Durbuy et de La Roche. Sa fille et son gendre doivent alors abandonner le comté de Namur. Après la mort de son premier époux, la fille d'Henri IV se remaria en 1214 avec Waléran de Limbourg qui apporte en dot le marquisat d'Arlon. Le petit-fils d’Henri IV imposera alors sa suzeraineté au comté de Vianden. C'est alors que le comte Jean l'Aveugle, dont je n'ai jamais su pourquoi il se nommait ainsi, achète une partie du comté de Chiny en 1337, le fils de Jean achèteras la seconde moitié.
Malgré tout, je restais un comté immédiat du Saint Empire romain germanique, du moins jusqu'en 1354. En l'an de grâce 1354 mon petit comté accéda au rang de duché grâce à l'empereur Charles IV. A l'époque c'était Prusse qui s'occupait de moi et de HRE aussi. A l'époque j'avais l'apparence d'une fillette de 5 ans.
En 1437 la famille régnante s'éteignit et le château passa brièvement aux mains des Habsbourg, et moi je partis vivre un temps chez Roderich mais je n'y restai pas longtemps, avant d'entrer dans les domaines de Philippe III le Bon, duc de Bourgogne en l'an 1443. Quitter Brudder Gilbert fut un véritable crève coeur, mais je trouvais rapidement un autre grand frère en la personne de Francis, qui me prit sous son aile et m'aida à m'adapter a ma nouvelle situation. A la mort de Marie de Bourgogne en 1482, mon duché retourna chez les Habsbourg en la personne de Maximilien l'époux de Marie et je dus encore une fois quitter quelqu'un qui m'était cher. Francis était un grand frère très gentil, je retournai donc chez Roderich un peu plus longtemps cette fois.
Je devins l'une des Dix-sept Provinces qui appartenaient à Charles Quint, mais lorsque ce dernier abdiqua je passai à la branche espagnole des Habsbourg. C'est là que je rencontrai Antonio, je savais que c'était un ami de Francis et de Gilbert mais il me faisait un peu peur. Lorsque je fus chez lui j'avais l'apparence d'une fillette de 6 ans.
Lorsque je revis Francis c'était au moment du traité des Pyrénées qui céder a la France le sud du Duché avec les villes de Diedenhoffen (Thionville) et Montmédy.
En 1684 je fut de nouveau annexé par le Roi Louis XIV. Ce fut a ce moment que je revis Francis, il amené avec lui un ingénieur de génie qui entreprit de finir ce que les espagnol avait commencé autrement dit ma forteresse. Il se nommait Vauban et je l'admirais. Le royaume de Francis partit de chez moi pour ses expéditions guerrières vers l'Allemagne, ce qui ne me plaisait guère vu qu'il attaquait Gilbert et mon nouveau grand frère Ludwig.
Malheureusement ce fait inquiéta les voisins de Francis et contribua à la formation de la Ligue d'Augsbourg en 1686. La guerre qui suivit força la France à me transférer au Habsbourg en 1697 avec le traité de Rijswick. Le pouvoir des Habsbourg est confirmé en 1715 et je fus alors associé aux Pays-Bas Autrichiens, et je rencontrai alors Belgique, une grande sœur. J'avais toujours mon apparence de fillette de 6 ans. Et même si je vivais avec Roderich, n'étant plus ni allemande, ni française, ni espagnole mais devenue autrichienne je passais mon temps avec Belgique quand elle était là.
Après la révolution Française, je dus quitter Belgique et Roderich, Francis étant revenu me chercher. Je devins le département des Forêts en 1795.
A la défaite de Napoléon en 1815, même si je dus céder à Gilbert l'ensemble des territoires m'appartenant à l'est je fut élevé au rang d'Etat indépendant et de grand-duché, je devint aussi membre de la Confédération germanique.
Guillaume Ier, alors roi des Pays-Bas, devint le Grand Duc du pour "compenser" la perte de ses domaines familiaux en Allemagne. Je fus contente de rencontrer Wilhelm, un grand frère adorable, mais je le fut moins lorsque je découvris que Guillaume ne respectait pas mon statue d'Etat indépendant et m'intégrer, sans mon accord, a son royaume des Pays-Bas et que je fus considéré comme une simple province.
La Loi fondamentale y fut appliquée mais j'avais le statut de citadelle fédérale et une garnison de la Confédération germanique assurait ma défense. Elle était essentiellement prussienne, ce qui fait que j'avais des nouvelles de Gilbert par ces soldats.
Lorsqu'en 1830, les provinces du Sud se révoltèrent contre Guillaume, je pris moi aussi une part active aux évènements, j'avais beau avoir l'apparence d'une gamine de 7 ans je n'en étais pas moins la représentante du Grand-duché du Luxembourg et puis ce n'était que de bonne guerre que j'aide a la révolte. Une fois l'indépendance des provinces du Sud, maintenant appelé royaume de Belgique, je fus incorporé au tout jeune royaume. Ce me faisait un peu mal d'avoir abandonné Wilhelm mais il comprendrait. Malgré les événements ma forteresse restait aux mains des troupes prussiennes qui en assuraient la défense.
Par ailleurs les Puissances avaient pour projet de priver la Belgique de ce point stratégique en cas d'attaque française. Les Protocoles de Londres, signé le 20 janvier 1831, stipulaient que la Belgique devait rendre le Luxembourg au roi des Pays-Bas. Le traité des XVIII articles, signé le 26 janvier 1831, plus favorable à la Belgique permettait un rachat de la province. Mais après la campagne des Dix-Jours, il fut remplacé par le traité des XXIV articles, signé le 15 novembre 1831, qui excluait le rachat mais offraient a la Belgique le Luxembourg wallon et le canton d'Arlon (l'actuelle province belge de Luxembourg) et tout ceci sur proposition du roi français Louis-Philippe.
Je fus donc balloté entre les Pays-Bas et la Belgique. Malgré le traité qui disait que j'étais sous suzeraineté néerlandaise je resterai un état indépendant mais Guillaume ne voulait rien savoir, il espérait récupérait l'ensemble des provinces du Sud.
Je restais donc sous contrôle belge. En 1839 la Belgique dut rendre au Pays-Bas l'ensemble du Luxembourg germanophone. Après la perte des territoires les plus francophones je fus un état principalement allemand bien que l'influence culturelle française restait extrêmement forte.
La perte des marchés belges causa des difficultés économiques graves. Voulant y remédier Guillaume me fit rentrer dans l'union douanière allemande en 1842. Cela n'empêcha pas mon pays de stagner et de rester un pays agricole sous développé durant la plus grande partie du siècle. A cause de cela un cinquième de ma population émigra aux Etats-Unis entre 1841 et 1891.
L'échec cinglant de la cession du Grand-duché à la France provoqua la Crise Luxembourgeoise, sous la pression des opinions publiques des états allemands il faut l'avouer. Cette crise diplomatique faillit tourner à l'affrontement entre la Prusse et la France, mais par bonheur elle se régla pacifiquement à la Conférence de Londres et eut pour conséquence la reconnaissance internationale de l'indépendance de mon pays et de sa reconnaissance de son statut de pays neutre, ce qui eut pour conséquences l'abattement des murs de la forteresse et du retrait de la garnison prussienne.
A la mort de Guillaume III en 1890, le pauvre homme n'avait aucune descendance, mon pays passa à la maison de Nassau-Weilburg en vertu d'une sorte de contrat d'héritage passé en 1783 entre les branches Ottoniennes et Walramiennes de la maison Nassau. Dorénavant et a jamais le Luxembourg, mon pays, et les Pays-Bas auront des souverains différents.
Pendant la Première Guerre Mondiale, malgré son statut d'Etat neutre je fus envahi et occupé par Allemagne jusqu'en 1918. Je dus ma libération à Francis et USA. Mon gouvernement et ma Grande-duchesse avait choisi la voie de l'accommodation, politique qui bien sûr sera vivement critiqué à la libération. Mais j'aurais voulu les y voir moi. J'avais à l'époque l'apparence d'une fillette de 9 ans mais je restais petite malgré tout.
Deux divisions américaines stationnèrent au Luxembourg dans les années qui suivirent. Les négociations de Versailles en 1918 confirmèrent l'indépendance du Luxembourg en rejetant les prétentions belge sur mon pays. La même année je quittai la Zollverein et en 1921, en partenariat avec Axelle je mis en place l'union économique Belgo-luxembourgeoise (UEBL) qui sera détruite par l'occupation allemande.
En mai 1940 je fus de nouveau envahi par Ludwig qui viola la neutralité de mon pays et occupa mon pays. Mon gouvernement pris la fuite en France puis en Angleterre, ils passèrent par les Etats-Unis avant de s'arrêter au Canada. Les habitants des villes industrielles du Sud sont évacué dans le Midi de la France, je ne remercierais jamais assez Francis pour avoir accepté ceci. Je fus alors considéré comme territoire allemand et l'usage ainsi que l'apprentissage du français furent tout simplement interdit. Mais je suis fière de mes enfants car ils opposèrent une forte résistance passive aux allemands. Ainsi lorsqu'en octobre 1941 un recensement racial est organisé par les nazis, mes enfants le transforment en référendum pour leur langue maternelle, le luxembourgeois et leur indépendance.
A partir de 1942, comme les Malgré-nous alsaciens ou lorrains
([source Wikipédia]Le terme « malgré-nous » désigne les Alsaciens et Mosellans enrôlés de force dans l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans la Wehrmacht, l'armée régulière allemande, dans la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, dans la Kriegsmarine, la marine allemande, ou encore dans la Waffen-SS, la branche militaire de la SS. Même si le terme n'est pas utilisé pour les désigner, la situation des conscrits des cantons de l'Est belges, de l'Arelerland (Belgique) et du Grand-duché du Luxembourg, également annexés comme l'Alsace-Lorraine, par l'Allemagne nazie en 1940, relève de la même problématique.[/source])), les jeunes Luxembourgeois sont enrôlé de force dans l'armée allemande, ce qui provoqua des grèves réprimés dans le sang par les occupants nazis. La résistance s'organisa a l'intérieur et a l'extérieur du pays
([source Wikipédia]des unités luxembourgeoises combattent aux côtés des Alliés dans la brigade Piron et le fils de la grande-duchesse Charlotte, le futur grand-duc Jean, combat dans les Irish Guards en Normandie[/source]). Mon pays fut libéré en septembre 1944 par les troupes américaines mais je subis la contre-attaque allemande lors de la batailles des Ardennes en décembre 1944/janvier 1945 qui ravage alors le nord de mon pays.
Le Benelux est conclu par les gouvernements belge, néerlandais et luxembourgeois dès 1944. Ma participation dans le processus de la construction européenne s'inscrivait dans la politique étrangère de mon pays, surtout après l'abandon de ma neutralité en 1948.
La même année je devins un membre fondateur du Traité de Bruxelles et de l'OTAN. En 1952, ma capitale, Luxembourg-ville devint le siège provisoire de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et devint ainsi, à ma plus grande fierté, la première capitale de l'Europe. Grâce à mon adhésion à la CECA je connus ensuite une expansion économique et une hausse de mon immigration.
Sur le plan de la concertation internationale pour la sécurité et la paix je devins aussi un des membres fondateurs de l'ONU en signant la charte des Nations Unies lors de la conférence de San Francisco en 1945.
La naissance d'une place financière importante lors des années 1960 poursuit le processus d'intégration de mon pays à l'UE et fera de la capitale une des villes les plus cosmopolites d'Europe. Elle me permet aussi de réagir face à la crise touchant la sidérurgie de 1974/1975.
J'attire l'attention internationale de par ma place financière mais c'est surtout grâce à mon taux d'immigration fort que je suis considéré comme un microcosme de l'Europe et comme un modèle d'ouverture sur l'extérieur. De plus j'ai su garder, par ma petite taille, l'image d'un pays serein et à échelle humaine de par le faible distance qui sépare les habitants des autorités.