Test rp :
A huit heures du matin le réveil sonna sur la table de chevet du Suédois et rempli sa principale fonction qui était de le réveiller. Berwald plissa les yeux, se tortilla avant de tendre son bras pour éteindre l'engin infernal responsable de la fin d'un rêve agréable. Il se mit alors à chercher ses lunettes à tâtons. Sa main tomba d'abord sur un morceau de papier à la place, de rage il le froissa et le fit tomber par terre mais après 5 bonnes minutes de recherche il les trouva enfin; il se redressa difficilement, s'adossa à la tête de lit et les posa sur son nez. Son regard se tourna vers la deuxième place de son lit double size. Vide. Personne à côté de lui. Il balaya la pièce plongée dans la pénombre du regard pour se conforter dans l'idée qu'il était réellement seul. Une vague d'angoisse qui ne lui fit pas changer son expression froide et endormie l'envahit. Il trouva ainsi l'énergie pour se lever et enfiler ses pantoufles, Il allait prendre une douche, ça lui changerait ses idées encore embuées par le sommeil.
Il entra dans la grande salle de bain où les spots lumineux l'éblouirent. Il retira ses vêtements et ses lunettes -pourtant si durement acquises- avec nonchalance, étala une serviette au sol et alla dans la douche. La douche était très grande avec des carreaux indigo par terre et un gros pommeau. Il tira le rideau plastifié, alluma l'eau et la règla sur "très très brûlant". Il s'appuya sur le mur carrelé mouillé tout en laissant l'eau chaude couler sur son crâne, sur ses épaules et ses bras, dans le creux de son dos et lui mordiller la peau. Mais que c'était-il passé? Ou son amant avait-il bien pu passer? Il était pourtant sur d'avoir été le moins violent possible la nuit d'avant... A moins que ce soit autre chose? On l'avait enlevé, qui? Russie? Non, Danemark?! C'est ça alors, on lui en voulait encore?
"Merde..." jura le jeune homme entre ses dents et en donnant des coups dans le mur pour appuyer ses pensées maléfiques.
Après un moment, il sortit. L'eau encore chaude ruisselait sur son torse et se répendanit un peu partout. Il tendit le bras pour saisir son grand peignoir blanc en coton attaché derrière la porte et l'enfila pour se sécher. La grand miroir de la salle d'eau était couvert de buée qu'il essuya rapidement pour entrevoir son visage crispé par un grand nombre de mauvais sentiments. Il décida alors qu'à partir de ce moment il ferait tout pour éclaircir l'affaire: il remit ses pantoufles et ses lunettes et sortit de la pièce humide. Le Suédois descendit les escaliers doucement malgré sa frénésie intérieure. Il trainait des pieds, serrait les poings. Soudain, il entendit dans l'entrée un bruit de dévérouillage de porte.
"Je suis rentré!" annonça joyeusement Finlande qui se tenait dans l'encadrure.
Berwald resta interdit puis il attrapa Tino et lui fit un câlin qui se voulait chaleureux.
"N'me refait plus jamais quelqu'chose comme ça. chuchotta-t-il d'une voix tremblante.
_Excuse moi? Je ne vois pas de quoi tu parles... dit le Finlandais étonné.
_T'es parti...sans rien dire...je croyais qu'il t'était arrivé du mal...
_Heeein? Mais j'étais juste allé chercher du pain à la boulangerie. Je me suis réveillé tôt et je me suis souvenu que l'on en avait plus! Je t'ai même laissé un mot sur ta table de nuit."
A ces mots, Suède se souvint de ce morceau de papier si ennuyeux qui l'mepècha de trouver ses lunettes du premier coup. Mais il n'en avait alors plus rien à faire. Mais alors plus du tout. Il serra le pauvre Finlande dans ses bras toute la journée.