Francis aime les néologismes

Rp privé avec Kiku Honda.

Francis regardait avec un grand sourire le nombre d'entrée de la Japan expo de cette année, le plus grand rassemblement, il fallait le dire après tout, français et européen sur la culture japonaise ainsi que la japanimation. Cela était tout à fait normal de toute manière, quand on savait que la France était le deuxième pays, après Japon lui même, et devant Alfred, qui raffolait des mangas.

Et il les aimait tous, tout les genres, que ça soit shôjo, shônen, seinen, yuri, yaoi, hentai, ecchi et bien d'autre encore, sans préférence, même si les mangas shônen était sans doute ce qui se vendaient le mieux chez lui, aller savoir pourquoi.
Francis n'aurait pas vraiment su expliquer pourquoi, en quelques décennies, le genre lui avait tant plût, jusqu'à passionner un certain nombre de ses habitants, surtout il fallait le dire, la génération des 15-25 ans, même si c'était un phénomène qui ne tenait pas vraiment compte de l'âge. Enfin, ce n'était pas pour autant qu'il fallait penser qu'il avait totalement abandonné le marché de la bd franco belge, loin de là, et de toute manière Belgique aurait sans doute tenté de l'étrangler à maintes reprises si France lui avait sorti que ses bd il n'en voulaient plus dans ses librairies.

Enfin, aujourd'hui Francis avait rendez vous dans un des magasins japonais du quartier de l'opéra avec Kiku, celui ci devant lui montré les nouveautés mangas de ce mois-ci. Et il fallait le dire, Kiku savait toujours quoi montrer à Francis, comme il savait quel doujinshi étaient susceptible de plaire à Elizaveta, même si ça n'était pas très dur à deviner. D'ailleurs, il était étonnant de voir que Kiku devait sans doute être l'une des seules nations qu'il était apaisant de côtoyer. Pas pour rien qu'il devait être le seul ami de son très cher rosbif.

Cette pensée fit sourire un peu plus Francis, qui abandonna son ordinateur et ses résumés de Japan Expo afin de se rendre à son rendez vous, un peu en avance, afin que le japonais ne soit pas trop stressé si jamais celui ci était aussi en avance, connaissant sa politesse que Francis trouvait absolument craquante.
Après un dernier regard dans le miroir, histoire de remettre impeccablement le col de sa chemise d'un rose qui aurait pu être considéré par certain comme tape à l’œil, il pris sans trop se presser le chemin de la librairie.
Dehors il faisait une chaleur étouffante qui fit vite regretter à Francis de s'être habillé comme il l'était. Après le dernier été que la France avait connu, il avait presque oublié qu'il était possible dans d'autre région de France que le sud qu'il fasse beau et chaud.

Il hésita quelques secondes entre aller à pied à son point de rendez vous qui se trouvait être devant l'opéra Garnier, ou bien y aller entre métro sous peine d'étouffer sous les effluves parisiennes. Jetant un coup d’œil à sa montre, il poussa un petit soupire. Il flânerait dans les rues une autre fois.

Comme il s'en doutait, le voyage en métro ne fût pas des plus agréables, et ce n'était pas que Francis tenait à donner une mauvaise image de son pays, mais bon sang, pourquoi fallait-il qu'il y est tant de soucis avec ses transports en communs ? Et pourquoi fallait-il que ceux qui jouent de l'accordéon en joue si mal ? Surtout que l'accordéoniste du jour avait totalement réduit à néant « La vie en rose » d'Edith Piaf, arrivant à en faire un véritable supplice.

Enfin bref, sorti de l'enfer de la ratp, Francis vit avec un certain plaisir qu'il était bien en avance. Sortant une rose dont ne sait où, il pris la pose devant le chef d’œuvre qu'était à son goût l'opéra, attendant le japonais, contemplant avec ravissement la foule de touriste qui s'amassait sur la place. Après quelques minutes ainsi et à s'attirer les regards de jolies demoiselles qui passaient par ici en gloussant, Francis fini par quitter sa pose et sortir un manga de sa besace, se mettant dans l'ambiance avant que Kiku n'arrive.