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Bienvenue a toi Invité dans ce forum où tu peux faire ce qui te plait, envie d'être France en femme? la section "Nyotalia" est pour toi ^^. Mais avant de pouvoir rp ici as-tu lu le réglement? Et as-tu lu le contexte? Si oui...as-tu déposé Ta fiche de présentation dans la partie fiche d'admission ? Si c'est oui alors amuse toi bien mais si c'est non qu'attend-tu pour le faire? Oh et surtout n'oublie pas d'aller jeter un petit coup d'oeil sur les fiches des personnages prédéfinis!! Amuse toi bien parmi nous Invité!!
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 1776-1783 | Déchirures & blessures. } PV Arthur.

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MessageSujet: 1776-1783 | Déchirures & blessures. } PV Arthur. 1776-1783 | Déchirures & blessures. }  PV Arthur. Icon_minitimeLun 23 Jan - 22:23

Tout aurait pu bien se terminer, bien commencer, et même bien continuer, mais non, il avait fallu que tout parte en vrille.

Déjà, lorsque les Américains voulurent se rebeller contre Londres, Alfred savait l’issue de la bataille qui l’attendait. Comment aurait-il pu en prédire une autre ? Après tout, il était le héros, le héros, le héros…

Il se le répétait sans cesse. Il était un héros. Pour sa patrie, pour ses amis. Il était un héros. Prêt à sauver le monde, la terre. Il était un héros. Aussi fort, brave que l’aigle qui deviendra son emblème.

Non, Alfred n’avait jamais pensé qu’il pourrait ne pas être le héros qu’il croyait, du moins, pas dans le sens qu’il croyait. Il n’avait jamais pensé qu’il pourrait être du ‘’côté obscur de la force ‘’. Jamais, il n’avait ne serait-ce imaginé qu’il serait la fin de rêves anglais profondément chéris.

L’idée lui effleura cependant l’esprit, une seule et unique fois. Déjà, sa relation avec Arthur s’était détériorée. Mais, là, c’était la goutte d’eau pour faire déborder le vase. Ils s’étaient disputés, et pas les petites disputes dont il s’était accoutumée, mais bien une grande engueulade entre les deux Nations. Ce jour-là. La Boston Tea Party. Le jour où son pays avait bien fait remarquer à Londres qu’il était prêt à tout.

Ce soir-là, Arthur était arrivé, comme fou à la maison. Alfred était rentré de Boston depuis quelques heures. Pour lui, ce n’était qu’un jeu. Son père d’adoption s’est mis à hurler, à crier, à lui balancer toute sa haine à la figure, sans prendre de gants ni de précaution. Ah oui… C’est vrai. Le thé, c’est sacré en Angleterre. Alfred avait vu rouge. Il s’est levé du fauteuil où il s’était assis quelques minutes auparavant, a lancé un regarde noir à son interlocuteur et sans demander son reste, s’était détourné et était parti. Sans même le regarder, il avait pu deviner l’incompréhension totale qui venait de gagner le représentant Anglais.

L’année qui suit, la guerre entre leurs deux pays éclate et Alfred ne rentrera jamais.

Il n’a jamais compris pourquoi Arthur lui en avait autant voulu et au fond, il s’en fichait. Il voulait son Indépendance, il la désirait. Il chérirait sa liberté comme on chérit un enfant. Alfred se fichait des conséquences que pourrait amener son désir. Rien à foutre. Il voulait être considéré comme une Nation à part entière. Pas comme une simple colonie britannique de pacotille. Il voulait ouvrir la voie à la décolonisation, se libérer des chaînes qui l’oppressaient…

Seulement.

Seulement…

Sa décision n’avait été prise que ce jour de décembre là, où il s’était fait enguirlander comme pas deux. Longtemps avant cet ‘’incident ‘’, il ressentait déjà une envie de partir, de s’en aller, de couper les ponts avec la couronne anglaise, mais Arthur, le visage souriant d’Arthur, ses cheveux blonds de blé, ses yeux verts forêt, Arthur… Il s’était tellement attaché à lui, on ne détruit pas une relation pareille en un coup, il faut du temps pour se détacher l’un de l’autre et pour enfin, s’enfuir loin de son bourreau. C’était l’unique chose qui pouvait le retenir encore sous sa coupe. Le voir sourire, le voir rire. Lui qui l’avait élevé depuis son plus jeune âge, lui qui l’avait éduqué, lui avait appris tant de choses. Il n’oublierait jamais. Il se l’était promis, à lui-même. Et il l’avait promis, secrètement, à celui qu’il ne voulait jamais voir quitter sa vie.

La guerre dura et dura, trop longtemps au goût des deux hommes. Devoir se livrer à un combat acharné l’un contre l’autre devenait insoutenable. Alfred voulait en finir.

Cela aurait pu être un jour normal, de pluie et de blessure comme les autres jours de la guerre. Mais non, aujourd’hui, signait la fin des Treize Colonies Britanniques pour devenir les Treize Colonies, les États-Unis, ses États-Unis. Francis lui avait soufflé, par un pur hasard, que les troupes anglaises s’approchaient du camp américain. Et Alfred avait souri. A la fois tristement et à la fois, comme si le bonheur n’allait plus le quitter. Enfin, ce serait… la fin ?

Suivi de ses hommes, il avait quitté le camp et s’était dirigé vers le champ de bataille où ne les attendaient pas des milliers d’hommes mais bien un unique, planté là au milieu d’une étendue de terres boueuses qui semblaient s’étendre à perte de vue. Arthur. Seul. Était-il fou ? Était-il désespéré ? N’avait-il plus d’alliés ? Était-il seul… ? Comme autrefois ?

- … Arthur, what the fuck are you doing here ?! Why are you alone ?! Where are your men ?! Your army ? … Your friends, if you have friends ?

Se battre à cent contre un ? Jamais. C’était d’une lâcheté effroyable. Ce n’était pas digne d’un héros. Pas digne de lui. Mais il était fatigué, oh oui, qu’il était fatigué de cette interminable bataille…

Alfred n’en pouvait plus, Alfred n’en voulait plus. Alfred voulait voler, Alfred voulait s’enfuir. Alfred ne voulait plus grandir, Alfred aurait voulu revenir au temps…

Au temps où il était encore un jeune enfant. Et revoir le sourire sincère d’un ami aussi précieux que l’or.
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MessageSujet: Re: 1776-1783 | Déchirures & blessures. } PV Arthur. 1776-1783 | Déchirures & blessures. }  PV Arthur. Icon_minitimeSam 10 Mar - 19:33

La vie d'elle même use d'une froide ironie ; elle ne donne que pour ensuite mieux dérober. Ou plutôt sait-elle à quel instant frapper : En soit, un cœur trahi ne se consume de l'intérieur, ne se morcelle à petit feu, qu'à la condition d'avoir été rempli. Et, il n'en meurt que mieux; tellement mieux que s'il était resté en sommeil.

Arthur lui-même n'aurait présumé de la grandeur de son âme ; avant d'être un Homme il avait été un vainqueur, avant de posséder un cœur battant il avait été le bras armé de sa tendre nation. En soit son sentier n'avait toujours été jalonné que par la victoire et, le succès n'était rien d'autre qu'une bribe de consistance donnée à sa vie. Cette hégémonie, il en avait viscéralement besoin – « vivre » était à ce prix. Et seigneur, que cette nécessité avait était gracieusement rémunérée – Peut-être jusqu'à l'outrance. Arthur n'avait pas de cœur, il n'avait qu'un bras. Accessoirement l'extension de son épée, et celle de la fierté Anglaise.
Seulement cette tête blonde avait pénétré dans son existence, en abattant plus d'une frontière. Pour cet enfant, il aurait immédiatement lâché le sabre, afin de lui offrir ses bras tendus.
Lorsque les iris du jeune Alfred, ceux-même contenant l'infini d'un azur de clarté, s'était déposés vers lui ; lorsque son rire candide s'était la première fois élevé jusqu'à lui, Arthur avait temporairement cessé d'être un vainqueur. Il était un Homme. Et pour la première fois il se sentait une âme ; celle d'un père.
Cet enfant il l'avait tant aimé, que ce sentiment semblait avoir été confectionné pour lui. Et, la réalité n'en était guère éloignée, puisque ce ressenti n'avait germé de son âme, enjointe au mutisme par l'usage, qu’exclusivement grâce à lui. Grâce à sa lumière, celle même ayant su faire fondre l'écrin de glace inviolable, enrobant le cœur du maître en devenir, de l'Empire et des Mers. Arthur n'avait jamais été aussi Humain que face à Alfred. Il n'avait jamais tant aimé.
Une fierté nouvelle venait désormais tapisser son être; celle d'apprendre la vie à un enfant lui en ayant offert une. Il lui apprendrait tout, et le garderait sous son aile paternelle pour le préserver du reste.
Pour que son rire résonne à jamais et que ses yeux, ne se voient jamais ternis, du vol de leur éclat par le monde. Pas comme lui. Jamais comme lui.

Mais le temps s'égraine, et dès lors que baignant dans l'allégresse nous l'encourageons à ralentir sa course, un coup asséné nous heurte. Magistralement. Ne vous l'ai-je pas dit ? Cette vie sait attaquer, quand il le faut. Arthur, dans toute l'ampleur de son sarcasme pourrait la féliciter, douloureusement, d'un tel esprit stratège.

Liberté ? C'était la première fois qu'une douleur si vive survenait au cœur de sa poitrine ; rien n'était en apparence brisé et pourtant, sa douleur était telle qu'il ne parvint à étouffer ses cris. Comme animé de cette rage fille d'injustice, celle même arrachant l'ultime râle des agonisants. Alfred n'était qu'un enfant, même en cet instant où ses prunelles azurées le surplombaient d'une poignée de centimètres ; en cet instant où il avait l'outrecuidance de se jouer de lui, en lui exposant son dédain -certainement la plus aiguisée de ses armes, la plus outrageante et la plus perforante. Cette volonté portée comme un étendard, dressée comme une arme à son encontre ne saurait le faire vaciller. Il était un enfant ; nourrissant de mièvres espérances, qu'il fallait d'un revers de main repousser au loin. L'envol inconsidéré n’entraîne qu'une chute brutale ; une chute dont l'on ne se relève pas. Il l'en préserverait. Et de cette blessure et de cette défaite de l'espérance face à la réalité. Il l'en protégerait par la fermeté de son étreinte. Il faisait cela pour lui. Pour son Alfred. Ses désirs n'étaient rien de plus que l'apanage de sa jeunesse insouciante, se dresser contre lui ne lui suffirait pas à parvenir à ses fins. La volonté Anglaise était bien plus forte quant à le protéger, que l'était la sienne quant à se détruire – Car assurément, de telles aberrations ne le menaient qu'au sinistre. C'était impensable. Arthur n'avait jamais été aussi Humain que face à Alfred, il n'avait jamais été aussi ébranlé par des chimères.

Il l'avait retenu aussi long que possible sous son toit. Jamais il n'aurait pu penser que ses derniers cris ponctueraient son départ. La Tea Party avait été l'élément de trop. Toujours, il se souviendrait de sa silhouette déclinant jusqu'à disparaître furieusement à l'encadrement de la porte. Toujours, vous dis-je.
Voilà que maintenant, ils étaient tous contre lui. Mais qu'importe, ils étaient tous dans l'erreur. La plus impardonnable des erreurs. Le frog s'était rallié à la plus insensée des causes ; celle guidant Alfred vers sa débâcle. Mais qu'importe qu'il n'ait à subir cette double trahison, qu'importe qu'il ne perde tout ce qui compte à ses yeux, déjà embués par la résolution. Il ramènerait Alfred à la raison, et par extension, à la maison. Arthur n'avait jamais été aussi Humain que face à Alfred, il n'avait jamais tant pris conscience que son cœur était logé dans sa poitrine ; et pour cause il s'y tordait. Jamais il ne se permit une remise en compte, il savait que la force lui manquerait et, il avait raison. Parfaitement raison. Qu'importe qu'il soit seul, sa volonté était tellement plus forte que l'alliance des leurs. Il serait victorieux de la folie de son cadet, comme il l'avait toujours été. Comme il devait l'être.

Pourtant à cet instant, figé devant Alfred, il ne ressemblait guère plus à un vainqueur qu'à un supplicié. Il était seul, résolument seul, ses Hommes avaient été déroutés – Certainement avaient-ils été vendus par ce traître Français. Mais lui avait avancé au milieu de ce champ de cadavres, pleurés par le Ciel, ensevelis par la boue. A la pointe de son fusil il avait avancé, en priant silencieusement pour qu'Alfred soit en meilleure condition qu'il ne l'était, qu'il ne soit pas blessé Goodness, qu'il n'ait pas même le souffle coupé par l'effort – Son manque de cohérence marquait son propre épuisement et appuyait déraisonnablement sa colère. Pourquoi fallait-il qu'ils soient traînés sur cet odieux terrain ? Pourquoi fallait-il qu'il doive forcer sa raison, en usant d'une telle violence ? Que le Seigneur veille au moins sur cet enfant, avant qu'il ne le trouve.
Et cela ne tarda pas ; bien que l'éclat de ses yeux lui, demeura effroyablement introuvable. Il était supplanté par une attitude qu'il ne voulait pas lui connaître, une dureté n'ayant aucunement sa place en ses traits juvéniles. L’anglais en eut le souffle étouffé. Arthur n'avait jamais été aussi Humain que face à Alfred, il ne s'était jamais vu mourir de l'intérieur, face à la perte de ce qui rythme un cœur.
Il resta droit, sans un mot ni une crainte. Un mort est au dessus de tout cela et, sa stature verticale était la seule différence l'éloignant de cette condition.

La pluie martelait leurs visages ; cette vieille compagne semblait répandre pour lui les sanglots qu'il n'avait plus la force de verser. Elle creusait le long de ses joues blêmes de long sillons, ébauchés par ses larmes antérieures. Il n'avait plus rien d'un vainqueur. Face à Alfred il n'était qu'un Homme, dévasté. Il se sentait avoir une âme, déchirée. Il n'y avait plus même une place pour la colère. Pas maintenant. Mais il n'abandonnerait pas. Sa volonté émiettée était plus forte que la sienne, il ramènerait Alfred à la maison.
Il esquissa un pas insensé. Un pas vers les troupes de sa colonie. Sans l'ombre d'une crainte. Il se positionna devant ce gamin, qu'à cet instant encore, il voulait préserver.

« I don't need anyone, Alfred, lâcha t-il d'un ton vide de toute accentuation, non sans lancer un regard sombre à ses Hommes, le mettant en joug. I'm here to talk. For god'sake, that's not too late for being wise. Follow my way, and forget all your foolish wishes ! You've got all the proofs you want, to understand that you're doing a deep mistake. Come back with me ! I won't let you do the opposite.»

Sa voix feignait la rudesse, elle n'était que morcelée par la fatigue et entrecoupée de sanglots ne pouvant être versés. Le fait est, que même sous la pression d'armes, et même à ce stade, jamais l’anglais ne pourrait s'admettre vaincu. Il lui ferait entendre raison. Il le fallait. Il ramènerait Alfred à la maison. Seigneur ne lui enlevez pas ; être arraché à la vie en l'ayant côtoyé est tellement plus cruel que de ne jamais avoir vécu - Il se battrait. Soyez-en sûrs.
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1776-1783 | Déchirures & blessures. } PV Arthur.

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