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 {Entre 1775-1800 - Guerre d'Indépendance} La vie n'est qu'un souffle. | PV Francis

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MessageSujet: {Entre 1775-1800 - Guerre d'Indépendance} La vie n'est qu'un souffle. | PV Francis {Entre 1775-1800 - Guerre d'Indépendance} La vie n'est qu'un souffle. | PV Francis Icon_minitimeMer 28 Sep - 14:23

Spoiler:

Ses nuits étaient si souvent tourmentées de rêves et cauchemars qu’on aurait préféré ranger dans un tiroir et le fermer à clé. Ces pensées nauséabondes qui lui torturaient l’esprit semblaient être nées en enfer pour venir tuer le sommeil sur terre. Les monstres cachés sous le lit, les fantômes qui hantaient les vieux manoirs des villes abandonnées, les ni morts ni vivants qui venaient pour vous assassiner…

Emily se réveilla, en sursaut, le front trempé de sueur. Elle aurait pu hurler un prénom, le crier encore, à la recherche d’une main salvatrice, du corps qui saurait jouer le rôle de bouclier entre elle et le monde monstrueux de ces rêves.

Mais rien, la chambre était vide et on ne pouvait percevoir que son souffle saccadé qui se perdait dans le silence de la chambre. Au dehors, derrière la fenêtre à moitié ouverte, on percevait facilement le vent et les feuilles que son souffle transportait, quelques mètres au loin. Les arbres étaient gentiment secoués, c’était une simple nuit automnale.

Elle se releva et balança ses jambes en dehors du lit, dans le même silence oppressant de la pièce. Sur sa table de chevet, elle avait déposé une bougie allumée, dont l’ombre faite dû à la flamme aurait fait déguerpir n’importe quel froussard, dans son socle et un verre d’eau. Elle passa une main, doucement, dans ses cheveux blonds en bataille, la sueur s’y mêlant, mais elle n’y prit pas garde. De sa main libre, elle prit le verre et le mena à ses lèvres pour boire une gorgée d’eau fraîche.

Mais ça ne passa pas et dans la précipitation, elle lâcha le verre qui s’écrasa au sol. Elle toussa, toussa, jusqu’à réussir à revenir à une respiration normale. Tapotant son thorax afin d’en finir avec l’étouffement, tremblant légèrement, elle se leva, évitant les morceaux de verre brisés. Emily s’accroupit deux pas plus loin et ramassa les plus gros avant d’aller les jeter et de revenir avec un balai pour finir le travail.
La floridienne, habituée à un climat plutôt chaud, ne dormait que très légèrement vêtue. Le vent du dehors entrant dans la pièce et refroidissant la chambre, elle attrapa une robe de chambre et sans attendre, l’enfila, en serrant fort le nœud qui la refermait. Emily attrapa le socle où reposait la bougie allumée et la flamme qui dansait.

D’un pas calme, presque hésitant, le rêve cauchemardesque ne s’étant pas encore tout à fait estompé, elle avança dans la pièce sombre pour arriver au couloir. S’appuyant légèrement au mur, elle descendit l’escalier sans trop d’encombres mais jeta un regard au sol et vit ses pieds dénudés. Aussitôt, elle remonta chercher de gros chaussons chauds, afin de ne pas attraper froid.

Quand, d’un coup, trois coups, discrets mais à la fois assez vigoureux pour qu’une personne endormie les entende, furent frappés à sa porte.

Qui pouvait bien venir la déranger ainsi au petit matin ? Encore des gens qui venaient faire l’aumône ? Encore des pauvres gens… affaiblis, affamés, appauvris, par la guerre.

La guerre.

Celle-là même qu’Alfred menait. Celle-là même contre laquelle elle était. Pourquoi vouloir se séparer de la couronne et de la bienveillance anglaise ? Juste une envie, juste par envie. Juste pour échapper aux taxes et impôts imposés par l’Angleterre… Alfred est-il ignorant au point de croire qu’il n’aura pas besoin de taxes pour faire vivre son pays ? Pitoyable, pitoyable.

Enfin, bref, elle n’allait pas s’inquiéter du sort de son frère, c’était sa faute à lui et lui seul.

Elle descendit à nouveau l’escalier de bois. Jetant un œil par le judas, elle ne vit personne en face de la porte. En même temps, il faisait nuit presque noire.

« Qui est-ce ? Qui est là ? » demanda-t-elle, de sa petite voix.

Pas de réponse. Emily attrapa un châle, le mit sur ses épaules et serra le tissu contre elle tandis qu’elle ouvrait maladroitement la lourde porte de bois. Elle s’avança sur le préau, le bois grinça. La jeune fille descendit les petits escaliers à la recherche d’un plaisantin. D’un coup, quelqu’un apparut, sans trop de raisons devant elle, une longue cape bleu marine et un capuchon déposé avec délicatesse sur sa tête. La flamme de sa bougie éclaira partiellement le visage de l’étranger.

Des cheveux blonds, longs et soyeux. Deux lampions bleus, doux et caressants. Un visage aux traits fins. Qu’est-ce qu’il faisait là ?

« Francis… ? »
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MessageSujet: Re: {Entre 1775-1800 - Guerre d'Indépendance} La vie n'est qu'un souffle. | PV Francis {Entre 1775-1800 - Guerre d'Indépendance} La vie n'est qu'un souffle. | PV Francis Icon_minitimeJeu 20 Oct - 20:48

Spoiler:

Ce n'était pas le cœur plein de joie que Francis comme son gouvernement avait décidé de rejoindre la bataille au côté des américains, loin de là. Il lui avait fallu du temps avant de se joindre à eux, beaucoup de temps. Enfin tout du moins se joindre à eux à la vue de tous, passé d'une bataille couverte à une ouverte. Car oui, même si Francis n'était pas en personne au cœur de la bataille avec ses soldats avant 1778, il fournissait tout de même des armes, des munitions et de la poudre à Alfred dans le dos de ce très cher Arthur.
Tout n'allait pas au beau fixe en France et il ne savait si c'était une bonne idée de se jeter dans la bataille alors que les finances allaient aussi mal dans son royaume, de plus il ne pouvait s'empêcher de songer aux conséquences qu'il pourrait y avoir. Mais la guerre semblait être favorable aux Américains, et victoire d'Alfred voulait dire défaite d'Arthur.
La seule vraie raison qui l'avait poussé à venir jusqu'aux Amériques aux côtés du corps expéditionnaire mené par Lafayette et Rochambeau.
La défaite d'Arthur, son écrasement, ses larmes plein ses beaux yeux vert.
La vraie raison à cette victoire qu'il souhaitait tellement à Alfred n'était pas simplement pour que l'on reconnaisse Alfred comme une nation à part, ni même le fait de redorer l'image de la France et de son roi auprès de la population français, l'opinion publique française étant des plus favorables à une guerre ouverte. Ce n'était pas non plus entièrement poussé par la pensée des lumières que Francis s'était aventuré sur les terres américaines. Non, ce que Francis voulait vraiment, plus que tout, c'était voir souffrir ce très cher et détesté Arthur autant que lui avait bien pu souffrir lorsque quelques années auparavant, à la fin de la guerre de sept ans en 1763, ce satané anglais lui avait ravi un de ses biens les plus précieux, la plupart de ses colonies et surtout, surtout, Matthew.
Ce que le français n'avait toujours pas digéré, et rien que d'y penser le mettait dans une fureur qu'il n'avait encore jamais ressentie. Peut être bien qu'il le regretterait plus tard, mais le résultat était là, il était aux côtés d'Alfred depuis quelques jours maintenant et affrontait à ses côtés l'ennemi anglais.

D'un geste de la main, il avait signifié à Alfred qu'il ne voudrait répondre à aucune de ses questions sur les motivations qu'il l'avait poussé à se joindre à lui, fervent défenseur de la liberté de chacun, alors que Francis se trouvait être un royaume gouverné par un roi de descendance divine et ou le peuple était divisé en ordre. Francis lui avait juste dit que c'était afin d'affaiblir le royaume d'Angleterre, ce qui n'était pas tout à fait faux dans un sens. Bien sûr, Alfred n'était pas stupide et avait simplement haussé les épaules avant de se remettre à lui expliquer ses différentes stratégies, sans vraiment trop insister. Il était vrai que cela avait dû être étonnant pour lui de recevoir l'aide d'une nation telle que Francis, pays catholique et anciennement menaçante au Canada. Mais c'était du passé maintenant, la France n'avait plus rien de menaçant pour Alfred, et c'est seulement animé par ce désir de revanche envers l'Angleterre qu'il voulait lui prêter mains fortes.

Enfin, toujours est-il que ce soir, le français avait délaissé un de ses navires pour se promener en ville, cherchant à se changer les idées, mélancolique. La France lui manquait, c'était certain, ainsi que ses voisins européens, où tout du moins presque tous ses voisins européens. Mais une chose était sûre, jamais il ne partirait avant de voir reconnu par le rosbif l'indépendance des treize colonies américaines. Croisant le regard d'une Américaine qui passait à côté de lui, l'effleurant, l'effluve de son parfum l'enivrant, Francis lui sourit.
Il venait de trouver ce qu'il avait besoin pour faire disparaître cette fichue mélancolie.
Enfin, ce qu'il croyait avoir besoin.

Caressant délicatement les cheveux de la jeune femme à ses côtés, son corps nu contre le sien, la belle profondément endormie respirait paisiblement. Et le français ne pu s'empêcher de soupirer alors qu'il la contemplait sans rien ressentir de particulier si ce n'est ce même vide qui le poursuivait depuis qu'il était ici. Si même les femmes et la luxure qu'il aimait tellement n'arrivait pas à chasser ses sombres pensées, qu'allait-il donc devenir ? Déposant un baiser sur son front en lui murmurant quelques mots doux à l'oreille et une vague promesse de revenir un jour, le Francis se rhabilla silencieusement.

Une fois à nouveau dehors, le vent étonnamment chaud le surpris. Il avait presque oublié qu'il se trouvait dans le sud des États Unis. Ah oui, c'est vrai qu'il n'était pas si loin de la Floride, une des rares colonies encore fidèles à la couronne anglaise, qui était passée des mains d'Antonio à celle d'Arthur lors de ce foutu traité de Paris. Un petit rire sarcastique s'échappa de ses lèvres. Comme si c'était possible de pouvoir être du côté de cette imbuvable qui se croyait supérieur à tout le monde et qui voulait se trouver seul maître en Amérique. Changeant de direction, dissimulant soigneusement son visage sous une cape d'un bleu assorti à son costume militaire, il se dirigea vers l'endroit où devait résider une jeune fille qui lui était des plus familières. Emily.
Il ne savait pourquoi mais il avait besoin de voir une autre nation, enfin nation, une personne qui connaissait la même existence tout du moins.
Tapant quelques coups à la porte, il attendit patiemment, s'éloignant tout de même un peu de la porte. La voyant enfin sortir, Francis sentit son cœur se serré. Voyant qu'elle ne l'avait pas aperçu dans l'ombre, il alla se positionner devant elle, abaissant dans un sourire son capuchon, dévoilant son visage que la bougie éclairé faiblement, posant un doigt sur ses lèvres, il lui fit un clin d'œil. Il ne préférait pas qu'elle fasse trop de bruit vu le nombre de soldat qui rôdait au alentour.
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Spoiler:

Le doigt posé sur ses lèvres l’empêcha de pousser un petit cri surpris, qui aurait alerté les gardes alentours. Il était là, devant elle, désormais découvert, ses cheveux blonds flottant sur ses épaules. Un sourire aux lèvres.

Sa voix aurait pu être paniquée, effrayée, étonnée, presque terrorisée. Mais non, elle fut calme, douce, avec un pointe de joie et de soulagement. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Et oui, autant vous dire qu’elle s’inquiétait pour lui, autant que pour Antonio, qu’elle n’avait pas plus vu que le français.

« Francis, chuchota-t-elle. Que fais-tu là ? »

Entre temps, il avait abaissé son doigt et sa main et laissé donc les lèvres de la Floride bouger pour formuler sa phrase.

« Tu es complètement fou, Arthur veille au grain… S’il t’attrape, tu es fini. »

Et on ne rigolait pas avec la sécurité d’Emily, chez Arthur. Elle était constamment surveillée. Habituée, certes, elle en oubliait souvent l’utilité. Les rares fois où Alfred avait voulu la voir, elle avait accepté et il lui avait demandé de le rejoindre. Sans le regarder, Emily avait refusé, les yeux baissés. Son frère était parti dans une colère noire, criant et jetant des objets un peu partout, avant de regarder sa sœur et
de lui lancer un ‘’Sale lâche. Traîtresse !‘’ venimeux à la figure.

Lâche ? Traîtresse ? Qui des deux étaient en train de rompre les ponts avec celui qui l’avait élevé et lui avait tout appris ? Celui qui s’était
occupé de son éducation, celui qui avait tout fait pour qu’il soit bien ? Et avec elle, celui qui l’avait certes prise à l’Espagne, mais qui s’en occupait assez bien pour qu’elle se sente dans l’obligation d’être de son côté. Plus tard, encore une fois, Alfred et Emily devraient à nouveau se faire face, mais ce n’est pas le sujet.

Enfin, elle n’attendit pas de réponse. Attrapant la main blanche de la France, elle l’entraîna vers les marches en pressant le pas.

« Viens, il faut faire vite. Ils ont sûrement remarqué que je m’étais levée. »

Poussant la porte de l’épaule, le socle et la bougie dans l’autre main, elle entra, suivi de Francis et derrière celui-ci, la referma rapidement. Mais elle ne lâcha pas sa main et elle s’empressa de l’emmener dans le salon où elle ferma d’une seule main tous les rideaux des fenêtres. Personne ne devait le voir, personne. Ou Emily devrait recevoir la douloureuse visite d’Arthur et Francis ne ferait pas de vieux os.

Personne ne devait savoir qu’il était là ou même qu’elle était réveillée. Aussi, après avoir fait s’asseoir Francis sur le canapé, elle se dirigea vers les marches qu’elle monta et alla déposer la bougie sur la table de chevet, et se recouchant, elle simula durant quelques minutes un sommeil factice avant de se relever discrètement au pied du lit. Puis, elle redescendit les marches et rejoignit la France.

« Tu prends trop de risques, espèce d’inconscient. Tu es pire qu’Alfred quand il s’agit de ne pas réfléchir. »

Le mot Alfred fut douloureux à prononcer, et Emily avait même dû le préparer avant de le dire. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus prononcé le prénom de son grand frère. Peut-être un peu trop longtemps. Elle devrait quand même prendre de ses nouvelles un de ces jours. Enfin, il ne devait pas être mort, sinon, elle aurait vu débarquer l’Angleterre complètement bourrée, et les yeux mouillés.

Mais il n’était pas question d’Alfred ici, ni même d’Arthur, pour l’instant du moins. Il s’agissait de Francis.

« Franchement, je ne sais pas ce que tu fais ici et je ne sais même pas pourquoi je ne t’ai pas renvoyé d’où tu venais… Maintenant, explique-moi pourquoi tu es là. Pourquoi tu prends de risques pareils, irréfléchis et complètement infantiles ? Et ne me dis pas que c’est juste pour rendre visite à de vieux amis, on ne me la fait pas, surtout pas en temps de guerre. Surtout pas quand tu es du côté d’Alfred. »

Sa voix n’avait plus aucune douceur, elle était froide et dure, tranchante et blessante. Emily, celle que Francis avait connue, venait de s’envoler. L’Emily d’aujourd’hui, endurcie par tout ce qu’elle avait vécu, lui faisait désormais face.
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